Le goût de l'être, le goût d'être
Ce que je vois est-il ce que je vois ? Ce que j'entends est-il ce que j'entends ? Ce que je comprends est-il selon ma compréhension ? Ce que je représente est-il réellement ce que j'en dis ? Qui ressent ce que je ressens à part moi ?
Ainsi l'autre, être ou chose, nous échappe comme nous échappons à l'autre, sauf la relation qui s'établit en chacun d'entre nous.
Se déroule l'univers comme il se déroule, mais ce qui se passe en chacun de nous est la réalité du goût de notre propre existence. Le réel est une histoire qui se situe entre notre vie respective et la Vie. La Vie des êtres et des choses.
C'est être sur le fil du rasoir, une performance d'équilibriste entre la recherche de Soi et l'envahissante et presque abrutissante comédie des gestes et des paroles tout autour. Une cacophonie dans laquelle on recherche une simple mélodie, un contact bien-aimé. Un sens. Une résonance.
La question es donc (ou les questions) :
Qui est le maître d'oeuvre ici, qui est le chef d'orchestre, qui est le compositeur, qui est donc l'auteur de mon voyage ? Même si je ressens une indicible et douloureuse solitude ? De quoi ai-je besoin sans l'autre, de quoi ai-je besoin avec l'autre ? Et sans l'autre quelle est la compensation ?
Personne ne peut me donner de la reconnaissance en toute chose si je ne veux me l'accorder à moi-même. Comment ce nous existerait-il si je suis un fantôme à moi-même, si je traîne un trou béant comme un fardeau ? La réalité de l'autre ne peut combler la mienne et réciproquement. Jamais.
Mais un feu peut en allumer un autre. Pas n'importe quel feu. Un phare. Qui allume et illumine. Pourtant, tous les soleils des univers ne pourront rien y faire si je ne me résous pas à accepter l'incendie.
Bien qu'une chose soit une chose qui n'est pas ce que l'on en dit, elle est certainement ce que l'on en fait.
L'expérience d'un être est sa propre expérience qui est une affaire de goût. Et qui peut goûter en nous à part nous-même ?
La chose en soi est la seule réalité qu vaille. C'est celle qui permet de prendre contact sans se perdre hors de soi.
Le reste, ce qui se passe ailleurs et qui n'aura jamais aucun sens, ne nous regarde pas.
Ami, regarde en toi et ce que tu y trouves goûte-le.
Ainsi l'autre, être ou chose, nous échappe comme nous échappons à l'autre, sauf la relation qui s'établit en chacun d'entre nous.
Se déroule l'univers comme il se déroule, mais ce qui se passe en chacun de nous est la réalité du goût de notre propre existence. Le réel est une histoire qui se situe entre notre vie respective et la Vie. La Vie des êtres et des choses.
C'est être sur le fil du rasoir, une performance d'équilibriste entre la recherche de Soi et l'envahissante et presque abrutissante comédie des gestes et des paroles tout autour. Une cacophonie dans laquelle on recherche une simple mélodie, un contact bien-aimé. Un sens. Une résonance.
La question es donc (ou les questions) :
Qui est le maître d'oeuvre ici, qui est le chef d'orchestre, qui est le compositeur, qui est donc l'auteur de mon voyage ? Même si je ressens une indicible et douloureuse solitude ? De quoi ai-je besoin sans l'autre, de quoi ai-je besoin avec l'autre ? Et sans l'autre quelle est la compensation ?
Personne ne peut me donner de la reconnaissance en toute chose si je ne veux me l'accorder à moi-même. Comment ce nous existerait-il si je suis un fantôme à moi-même, si je traîne un trou béant comme un fardeau ? La réalité de l'autre ne peut combler la mienne et réciproquement. Jamais.
Mais un feu peut en allumer un autre. Pas n'importe quel feu. Un phare. Qui allume et illumine. Pourtant, tous les soleils des univers ne pourront rien y faire si je ne me résous pas à accepter l'incendie.
Bien qu'une chose soit une chose qui n'est pas ce que l'on en dit, elle est certainement ce que l'on en fait.
L'expérience d'un être est sa propre expérience qui est une affaire de goût. Et qui peut goûter en nous à part nous-même ?
La chose en soi est la seule réalité qu vaille. C'est celle qui permet de prendre contact sans se perdre hors de soi.
Le reste, ce qui se passe ailleurs et qui n'aura jamais aucun sens, ne nous regarde pas.
Ami, regarde en toi et ce que tu y trouves goûte-le.
Shogui Love
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